Le couple de gérants de deux microcrèches privées à Bousse, poursuivis pour violences habituelles commises sur les enfants dont ils avaient la charge, a été relaxé en appel à Metz. La cour estime que les preuves de leur culpabilité ne sont pas apportées par l’enquête.
La cour d’appel de Metz infirme le jugement du tribunal correctionnel de Thionville rendu en février 2021. Elle relaxe le couple qui gérait deux microcrèches privées à Bousse, poursuivi pour des violences habituelles commises sur mineurs.
Les prévenus se sont toujours défendus de maltraitance. Ils expliquent que les pleurs et les terreurs correspondaient à des phases chez l’enfant. Ils confirment avoir laissé un enfant en salle de change car il s’y était endormi. Ils contestent les brûlures, soulignant que la crèche ne disposait d’aucun point chaud. Ils assurent n’avoir jamais collé de ruban adhésif sur la bouche de deux petits.
« Le dossier s’est emballé. Il n’y a aucun élément »
résume leur avocat thionvillois, Me Michel Nassoy. Il glisse qu’aucune famille plaignante ne s’est portée partie civile par la suite.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site du Républicain Lorrain – publié le 3 mai 2022
Crédits photo : Républicain Lorrain, Julio Pelaez, mai 2022